« Le reporting extra-financier au service de la création de valeur » 7 mars 2017 à 17h00 – Paris

Une conférence à ne pas manquer le 07 mars !

Le chef d’entreprise, qui veut pérenniser son entreprise, doit mettre en place une stratégie sur les court, moyen et long termes, en prenant les bonnes décisions en termes d’atténuation des impacts, mais aussi en termes d’adaptation, et donc en conciliant stabilité financière et développement durable. Et ce quels que soient le secteur d’activité ou la taille de l’entité.

Cela passe par l’intégration et la prise en compte des critères extra-financiers (conservation du capital naturel et humain, parties prenantes, objectifs et enjeux de développement durable…) dans les états financiers (impacts sur le compte de résultat, la valorisation du patrimoine, le reporting, …). Cette démarche de transparence et de volonté d’agir permet de restaurer la confiance et de mettre en exergue la création de valeur résultant d’une optimisation des biens unissant une entreprise et son écosystème.

Pour vous aider à y voir plus clair sur cette performance financière long terme, dépendante des éléments extra-financiers, le Conseil supérieur vous propose de participer à la conférence « Le reporting extra-financier au service de la création de valeur », mardi 7 mars 2017, à partir de 17h.

Les intervenants, experts et témoins, expliqueront comment assurer la transition de notre Société vers un développement durable. Pour les organisations et les entreprises, cette transition sera traduite au travers de leur gouvernance et de leurs engagements, de l’indentification d’enjeux pertinents, des actions mises en place, des moyens mis en œuvre et de leur reporting.

Pour les accompagner dans leur démarche RSE (évaluation, mise en œuvre, mesure, communication…), les pouvoirs publics, des associations, des Institutions de place, diverses organisations développent des solutions, établissent des cadres normatifs ou des référentiels, partagent leur expérience et leurs bonnes pratiques,…

A l’image de ce que propose le Global Compact France, représenté par son vice-président Jean-Pierre CORDIER. Cette plateforme d’échanges sur les engagements volontaires en matière de responsabilité sociétale a défini dix principes que les organisations peuvent intégrer dans leur stratégie, répartis suivant quatre axes (droits de l’Homme, normes internationales du travail, environnement et lutte contre la corruption).

Au niveau légal et réglementaire, l’article L225-102-1 du Code de commerce oblige certaines entreprises à publier et à faire vérifier leurs Informations RSE publiées dans leur rapport de gestion. Les items à vérifier définis dans l’article R225-105-1 du code de commerce, connaissent de nombreuses évolutions. En effet, suite à la publication de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte le 16 août dernier, les informations relatives au changement climatique et à l’économie circulaire ont été intégrées. De plus, la transposition de la Directive européenne relative à la déclaration non financière, en droit français va impacter et modifier ces obligations légales et réglementaires françaises, comme l’expliquera Julien RIVALS, expert-comptable et président du groupe de travail vérification RSE à l’Accountancy Europe. Il démontrera également l’apport et la valeur ajoutée de la vérification au service d’une démarche de progrès en développement durable

Quant à François-Michel LAMBERT, député des Bouches du Rhône, il expliquera l’économie circulaire, comment la mettre en œuvre dans les organisations et fera le point sur les actions mises en place par l’Institut de l’économie circulaire qu’il préside, pour accompagner cette transition.

Un point sera fait par Anthony RATIER, chargée de missions Droits humains et ODD au Global Compact France, sur les objectifs de développement durable, adoptés par les Etats membres de l’ONU qui couvrent l’intégralité des enjeux du développement durable (climat, biodiversité, énergie, égalité des genres, prospérité économique, agriculture, éducation…). ODD que les organisations doivent s’approprier et intégrer dans leur stratégie et leur reporting.

Bien évidemment, ce reporting extra-financier ne peut se faire sans l’implication et la mobilisation de tous les services de l’organisation (achats, direction administrative et financière, ressources humaines, gouvernance…).Laurent MAHEO, président de la DFCG d’Ile de France, démontrera le lien entre le métier de DAF et ce reporting. Il évoquera également le reporting intégré, que certains voient comme élément incontournable de la performance financière au long terme, argument que d’autres réfutent. Mais tous s’accordent à dire que le reporting extra-financier est créateur de valeur.